Missanges
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 | Sujet: Le banquet de printemps ( 21 mars 1462 )  Dim 4 Mai - 20:19 | |
| - Nane94140 a écrit:
- Floranthin avait décidé qu’il était temps pour Nabila de régaler les estomacs . Nane lui avait donc proposé de l’aider à la cuisiner et de sacrifier pour l’occasion toutes les dindes de la ville.
Les jours de Titich de Cricri et de Nabila étaient comptés. Pour faire bonne mesure Prudence avait demandé à Socrate de lui permettre de sacrifier le jar après lequel toute la ville avait couru quelques jours auparavant.
Prudence s’était donc apprêtée elle avait sorti le grand couteau parfaitement aiguisé qui servait a Nane quand l’auberge fonctionnait encore, et elle avait dégagé un espace suffisant dans la cours de la demeure pour pouvoir abattre les bêtes tranquillement. Elle ne se doutait pas qu’abattre des dindes et un jar était un tantinet plus complexe que de tuer une poule. - Floranthin a écrit:
- Ah ! Enfin ce printemps, que l'on souhaitait au creux de nos lits douillets, germait au rythme des bourgeons, apportant avec lui la couleur vive des crocus, des primevères sauvages et des jonquilles.
Floranthin partit assez tôt avec sa volaille, sur les huit coups de la matinée, sous une légère brise, marchant dans l'herbe naissante vers la maison de Nane.
Le jeune soldat se remémorait quelques souvenirs du temps qu'il avait avec Nabilla:
- Durant la période de Noêl, lorsqu'il trouva cette jolie petite dinde.
- Quand il jeta Nabilla du haut des remparts pour lui apprendre à voler.
- Les heures passées en taverne a lui caresser les plumes.
Une maison se dessinait parmi les branches d'un bosquet, Flo prit son dindon dans ses bras et lâcha le futur dîner avant de frapper à la porte.
En attendant Prudence, le jeune page regardait Nabilla, qui promenait son quart de quintal, sentant sa dernière heure venir, suppliant dans ses gloussements , une grâce. - --Prudence a écrit:
On frappe à la porte. Prudence le couteau à la main, ouvre en grand. Flo est la, qui regarde, d’un oeil mouillé, sa Dinde Nabila.
Floranthin avait une once de peine en regardant son gallinacé marchant pour la dernière fois dans la cour de Nane. Le grincement de la porte qu’ouvrit la domestique de la soeur du Loctenent apaisa l’émoi de Flo. Il sourit lorsqu’il vit le faciès de la cuisinière, qui prestement, commença à parler.
Entre l’Gamin j’chu pret’ pour tuer ta bestiole !
Met la dans la cour qu’j’men occupe !
Pendant qu’elle parle la Dinde lui a glissé entre les jambes et est allée rejoindre ses futurs petits camarades de broche.
Le soldat coupa la parole à la cuisinière, sans s’en rendre compte, en observant le futur repas qui gloussait de peur, les plumes du croupion en éventail..
Nabilla est déjà dans la cour Prudence ! Oh navré, je pensais que vous aviez fini votre phrase !
Floranthin regardait la servante d’un air désolé, confus d’avoir créé un brouhaha puis sourit à l’idée de réentendre l’accent champêtre de sa partenaire.
La bonne continue sur sa lancée
pi après j’plum’rais l’bétail
s’interrompt, regarde autour d’elle une fois que les paroles de Flo sont parvenues à son cerveau et
Ah bah vi l’est d’ja là la pin up !
Y a d’ja Criri
et Titich
qu’attendent leur tour L’frangin d’Mdame Nane l’a fait apporter l’Cricri c’matin à l’aube et la bonne d’M’dame Morphée l’a déposé Titich hier soer ! Manque pu qu’l’Jar d’M’sieur Socrate
La Prudence fait la fière, mais elle n’a jamais fait ce genre de travail, elle se demande bien comment elle va s’y prendre,
- d’une pour attraper les betes qui sentent déja leur derniere heure arriver
- de deux pour réussir à leur couper le cou
- de trois pour les plumer.
Bon j’pense qu’j’allions en chopper une d’ja, faut qu’j’la coince dans un coin. C’est qu’ces bestiaux, y sentent quand qu’on veut leur couper l’cou et les passer à la gamelle. Si qu’tu pouvais m’filer un coup d’pogne l’gamin j’chrais ben contente.
[hrp : post fait à 4 mains avec le joueur de Floranthin et posté avec son accord] - Floranthin a écrit:
- Accroupi sur la terre battue, le soleil lui chauffant le dos, Flo relaçait ses chausses en essayant de comprendre le langage de la femme.
Trouvant son jeune maître dans une position fantasque, Foulkan, un chien auvergnat, vînt lui débarbouiller joyeusement le visage sous ses jappements, heureux de voir le triste sort de Nabilla qui approchait à grand pas.
Le Narbonnais frotta son mouchoir contre sa peau afin d’enlever la salive canine, étonné que le chien l’ait rejoint et dit à Prudence.
Naturellement que je vais vous aider ! On capture les emplumés et on les tue ou c’est chacun son tour ?
J’pense Gamin qu’on va s’les faire un par un les bestiaux déja que j’chavions point pourkoé mais j’croyons ben qui vont nous faire ben cavaler les sales bêtes ! On s’fait ta tienne en premier ou tu veux y laisser un ptit moment en pusse à viv’ ?
L’Occitan commençait à réfléchir mais lorsqu’il épia les volailles, il s’aperçut que Cricri faisait, comme à l’accoutumé, la pimbêche, tournant autour de Titich, sous les cris jaloux de Nab’.
Commençons par Cricri ! Elle a passé ses journées à embêter le Loctenent, alors vengeons-le !
Mieux qu’un indien en chasse, la servante fait signe à Flo de se taire et de contourner la grosse dinde Cricri. Du doigt, elle lui montre comment se placer et se positionne elle-même, à pas de loup, sur la droite de la bête pendant que Flo se glisse à sa gauche.
Cricri redresse la tête et ….. se faufile prestement entre les jambes de Prudence, la renversant cul par dessus tête dans une envolée de jupons.
Floranthin avait l’intention d’aller prêter secours à Prudence mais s’arrêta vite, essoufflé par ses rires.
Allons c’est la dinde qu’il faut attraper ! Pas des vers de terre !
Bougresse de volaille !!! Pourquoe que j’y ai laissé d’la place ! Cornegidouille ! Faut pas qu’on s’la rate c’te foé ! Faut qu’on la coince dans l’coin la bas ! Pi toé gamin t’as pas terer a t’moquer d’moé j’vourrais ben t’y voer !
Mais la dinde semble avoir deviné leurs intentions et fonce droit sur Flo, qu’elle assaille à coup de bec et de griffe dans une envolée de plumes.
L’adolescent sautillait dans tout les sens en criant d’inouïs râles pré-pubères, tentant d’échapper au bec acéré et aux griffes tranchantes comme des rasoirs.
Il se baissa dans l’espoir de prendre le cou de l’oiseau, qui n’arrêtait pas pour autant son assaut.
Ai ! Ai ! Rhoo ! Couché ! Mais aidez-moi !
Flo regardait Prudence qui gloussait de rire. Normal entre dindes pensa t’il, vexé.
Chacun son tour pense la blonde qui arrive à la rescousse en riant tellement qu’elle peine à attraper la bête.
D’abord y choper les ailerons pi les zattacher. Vu qu’a l’est fort toccupée à taquer Flo comme ca à s’rendra pas compte de quoi que je fais. Quand qu’à s’en apercevra y s’ra trop tard !
Sitôt dit, sitôt fait! D’un bout de ficelle prit dans son devantier, la Blonde ligote solidement les ailes de la bête.
Ne reste plus que les pattes à attacher mais là c’est une autre affaire. La teigneuse a beau être aussi solidement ficelée qu’un saucisson, elle continue à labourer ce qu’elle peut atteindre de ses griffes échevelées. La blondinette y parvient cependant après bien des difficultés et en laissant une partie de son devantier déchirée par les griffes de l’animal.
Raclure d’bestiole si tu d’vais pas passer a la casserole j’te truciderais quand meme non mais c’est quoi c’t’affaire d’me déchiqueter mon devantier comme ca ?
[hrp]Post fait à 20 doigts ... de la main ![/hrp] - --Prudence a écrit:
Première volaille pendue la tête en bas, prête à subir son triste ou heureux sort selon qu’on se place de son point de vue ou de celui des convives qui se régaleront de sa chair.
Prudence,se hâte de faire une incursion dans la cuisine afin de rapporter un petit remontant pour Flo et elle. Ils en ont bien besoin après cette course à la dinde.
Floranthin, éberlué par le sang-froid de la bonne, suivit cette dernière qui se dirigeait vers la cuisine. Le jeune homme, se rappelant que personne avait le droit de venir dans la pièce des fourneaux, s’assit sur le banc à gauche de la porte, et reprit son calme en lorgnant les deux spécimens qui leur restaient à occire.
Allez Gamin t’a ben l’droit à un chti canon t’en a vu d’ben belle la ! Vaurrais pusse mieux qu’ça soye pas pareil avec l’second bétail. Ah kein j’a pris aussi des bandes d’tissus prop’ pour qu’tu nettoye les coups d’griffes pi les coups d’bec. C’est qu’c’est d’la cochon’ri ces bêtes, a z’ont beau ete à des gens bien, a s’trimballent ptete des tas d’maladies !
Le page écoutait Prudence parler à travers la cuisine. La sentant revenir, il se leva afin d’aider la servante si besoin. Il empoigna le pichet puis le posa sur le banc. Prenant les chutes de linge, Floranthin alla vers le puits pour quérir un peu d’eau.
Mercé Prudence ! Voilà de quoi me laver … si je reste propre.
La servante essaye de remettre en place ses cheveux complètement ébouriffés et sa tenue des plus débraillées, sans grand succès, puis abandonne en se disant que de toutes manières, ils ont encore deux dindes à attraper et que si la course est aussi rude, elle sera bonne pour recommencer sous peu.
Le jouvenceau regardait gesticuler la blonde tout en achevant de boire son verre. Il entendit la cruche vaciller puis choir sur le sol.
Oh bah ! Cricri vous a refilé ses puces pour que vous vous agitiez tant ?
D’une main presque négligente, elle colle une tape à l’arrière du crane de Flo
J’avons point d’puces moé quoi que tu baves la gamin ?j’tente juste d’rajuster mes affutiaux !
Héé ! Ça fait mal ! Ah je comprends mieux votre “danse de Saint Guy”!
Le petit godet avalé, elle se relève un peu angoissée de ce qui les attend pour le dindon.
[Post fait à 4 mains et posté avec l'accord du Joueur de Floranthin] - Nane94140 a écrit:
- Pendant que, dans la cours Floranthin et Prudence s’activent Nane ne reste pas inoccupée, c’est qu’un banquet ça se prépare de longue haleine.
Dans sa cuisine, qui a vu l’entrée échevelée de Prudence venue au ravitaillement,
Nane prépare une farce maison pour en garnir les dindes en espérant que Flo et Prudence parviennent à les préparer à temps pour la cuisson.
Un bon morceau de porc, quelques châtaignes bouillies, des champignons des bois séchés de cet automne qui trempent dans un petit alcool maison bien sec et parfumé, des épices en bonne quantité poivre, thym, laurier à glisser sous la peau de la bête avant de la rôtir, voila de quoi faire une farce goûteuse et qui rendra aussi la viande plus tendre.
La blonde remonte ses manches, et hache le porc en très fins morceaux auxquels elle mélange les châtaignes et le reste des ingrédients afin que les parfums se mélangent bien, puis elle réserve le tout au frais en attendant les volailles.
Elle envoie ensuite Jeannot chercher tréteaux et planches afin de dresser les tables du banquet sur le pré communal.de grands draps blanc sont préparés en attendant pour que le saute-ruisseau puisse recouvrir les tables et leur donner un air de fête.
Elle connait la pièce principale du banquet mais que mettre avec?
Voyons des panais en purée, des fèves, un plat ce champignons, de belles pommes cuite avec le jus des dindes voila qui devrait satisfaire nombre d’appétits.
Si j’ajoute à cela quelques fromages de chèvres et de brebis de nos montagnes et un bon choix de tartes, je pense que cela devrait aller pour la base. J’espère que certains penseront à apporter leur propres spécialités pour ce banquet.
Après tout le banquet du printemps est un moment de partage tant pour la discussion que pour le choix des mets. - Floranthin a écrit:
- Pendant ce temps Titich, curieux, s’est approché de Cricri, histoire de voir sans doute pourquoi ce n’est pas lui le roi de la fête à cet instant, pourquoi on l’a laissé dans un coin.
Il se demande bien qui a osé passer outre sa dignité et l’ignorer de si flagrante manière !
Floranthin remarqua l’intérêt qu’avait le dindon de Morphée envers la dinde de Castelreng.
En souriant à Prudence qui venait de se lever, il dit:
Regardez donc qui est-ce qui s’amène !
m’étonne point l’a ben l’air curieux comme une vieille fille !
En ricanant, le page marcha de façon insonore vers l’ovipare, qui était fort occupé à admirer la première victime du festin prévernal* des Narbonnais.
Les yeux rivés sur la volaille, qui n’était pas consciente qu’elle vivait ses derniers instants de liberté, Flo marcha par étourderie sur une branche, qui libéra un son quasiment inaudible.
Alerté par le craquement, Titich se retourna maladroitement et aperçut un humain désireux d’avoir sa peau .
Dans un élan d’audace, la proie fonça droit devant lui, plongeant la tête la première contre un des piquets de l’enclos.
Un gloussement échappe à Prudence: la curiosité le perdra cet oiseau pense t’elle.
Ni une, ni deux … ni trois, le chasseur se projeta sur l’oiseau, le plaquant au sol de son demi quintal.
Ouhaaaaiiii ça c’est du sport gamin du vrai de vrai!
La blonde applaudit sans retenue au plaquage de Flo .
Crotté et content d’avoir volé sur une toise, Floranthin empoigna le cou de l’animal et le leva fièrement !
C’était simple comme Bonjorn finalement ! Par contre le truc à faire avec les ficelles, c’est une autre histoire !
Bon alors tu l’tient ben l’bestiau pendant qu’jle saucissonne.
Prudence sort rapidement un bout de ficelle de la poche de son devantier et essaye attraper les ailes de l’oiseau qui n‘est mais alors pas du tout décidé à se laisser faire. Flo a beau tenir son cou à bout de bras les ailes battent très fort, libérant une nuée de plumes et les griffes ont bien l’air décidées à déchirer tout ce qu’elle peuvent atteindre. elle y parvient enfin non sans avoir essuyé quelques nouvelles griffures dont finalement elle n’a cure.
C’est rudement ben ca dis donc l’est entrain d’se plumer tout seul l’bétail !
[hrp] Prévernal : Période entre le 1er mars et le 1er mai.
Post fait à 4 mains et posté avec l'autorisation de LJD Prudence.[/hrp] - --Prudence a écrit:
Et de deux ! La troisième dinde est probablement celle qui est la plus dure à attraper puis à occire pour Flo. Il s’est attaché à l’animal depuis qu’il l’a trouvé aussi Prudence s’efforce t’elle d’éviter au jeune homme une émotion qui sera sans doute importante lorsqu’elle coupera le cou des trois animaux.
Pour le moment Nabila, dédaigneuse, ne se préoccupe que d’elle-même et se pavane dans la cour pour se faire admirer.
Et en effet Flo et Prudence admirent la bête et calculent à l’oeil la quantité appréciable de viande qu’elle pourra fournir et le nombre de convives qu’elle pourra repaître.
T’en dis quoé gamin Y a ben d’quoé remplir 20 panses d’morfales j’crois ben qu’jchais comment qu’on peut chopper ta Nabila suffit d’un miroir l’est tellement … va… vani…. vanit… Pfff c’qu’y sont compiqués les mots ! m’as tu vue c’est pusse mieux pi ca veut dire tout pareil qu’a va s’regarder pi qu’on pourra l’a chopper sans peine.
Oc elle est bien grosse et j’espère qu’elle sera bonne en bouche. Je la gave depuis février au maïs et blé. Je vais chercher un miroir que j’ai dans ma besace.
Tu t’ballades avec un mirroir toé ? un zhomme... enfin presque !! Mieu qu’la plus coquette des pucelles ! Si qu’on t’avais pas faurrait t’inventer ! La blonde ne peut s’empecher d’éclater de rire
Euh … c’est pour … regarder sous les jupes des filles ! Mais faut pas le dire hein ?!
Floranthin se sentit rougir lorsque ses mots lui échappèrent.
Toé ? L’p’tit page d’la baronne ? Tu faisions ca ? Toi ??? Ben l’a tu m’en bouche un coin ! Faura qu’j’me méfie alors quand que t’es dans les parages !
Ne vous en faites pas Prudence, vous êtes trop … plus toute jeune
Vexée comme ... un dindon, la blonde se renfrogne.
J’t’en foutrais moé des pu tout’ jeunes ! J’chue core ben tournée ! Pi y a pusse d’un gandin qui m’regarde passer quand que j’marche dans la rue ! Choppe moi donc c’te bestiole au lieu d’raconter des calembredaines.
Floranthin alla chercher son miroir et se retourna.
Au fait, on dit vaniteuse!
Pi y s’moque en pusse l’marmot !!!
Le “gamin“ revint auprès de la ronchonne, lui tendit la glace et appela sa si chère volaille.
Vivement, la blonde pose le miroir au sol. Comme prévu, Nabila, curieuse, ne peut s’empêcher de se regarder et trop occupée à s’admirer, ne s’aperçoit pas de l’approche de Prudence à pas de loups. La servante ligote rapidement la volaille et va la pendre auprès des deux autres.
Les trois bêtes sont maintenant accrochées par les pattes et convenablement attachées afin de ne pas se sauver d’une part et de ne pas éclabousser partout d’autre part. La servante souhaite épargner un peu le jeune Flo et l’envoie donc chercher de grands sacs dans la remises à l’arrière de la maison. A quoi vont servir ces sacs ? Elle n’en a pas la moindre idée sur le coup mais l’essentiel est d’éloigner le jeunot, il en a bien pour un quart d’heure ce qui laisse à la blonde le temps d’accomplir sa tache déplaisante malgré tout.
Floranthin traînait les pieds jusqu’à la grange. Ordre de la blondasse!
Scrutant l’intérieur remplit de foin et d’outils servant à la moisson, Flo tomba sur 4 sacs en toiles d’orties, utiles pour faire des bottes de paille en même temps que quelques gargouillis sortaient de son estomac.
Pfff! J’ai la dalle moi et bien pressé de becqueter Nab’! Elle qui dormait dans mon lit! Puis il n’y aura plus de chiures dans la baraque.
Pendant son absence, elle récupère le grand couteau convenablement affûté et trucide les trois dindes.
Une idée germa dans la cervelle du jeune homme. Il se vêtit d’un de ses sacs et chopa les trois restants.
Le jeune soldat frappa contre la porte de la grange, faisant un tohu-bohu, dans l’espoir de faire peur à Prudence.
Puis il l’ouvrit et trottina vers la cuisinière en hurlant d’une voix ténébreuse.
Je suis le fantôme de Narbonne !
La servante en a trop vu avec "M’dame Nane", comme elle dit, pour avoir peur d’un simple fantôme et puis d’abord pourquoi avoir peur, elle n’a jamais fait de mal à personne. Pourquoi un fantôme viendrait-il la hanter ?
Aussi se tourne-t-elle vers le “fantome" et l’apostrophe-t-elle:
Quoi tu veux mon gars ? Au meme moment, elle remarque deux pieds qui s’appuient fermement sur le sol, sous le sac, qu’elle reconnait comme un de ceux qu’elle manipule au quotidien pendant le temps des foins.
Vinquiou d’vinquiou ! Ptit raclure tu voulions m’faire marcher ! Elle se précipite sur le page, son couteau encore sanglant à la main, bien décidée à son tour à lui causer la peur de sa vie.
Floranthin, l’apprenti fantôme, vit une Prudence au regard de mercenaire le courser avec son arme. Mince ! Elle ne croît pas à ma farce …[i] pensa-t-il.
Terrorisé, il commença à courir puis trébucha sur Foulkan qui piquait un roupillion
Houmpf ! Ce n’est que moi Prudence ! J’ai trouvé les sacs ! Vous n’avez pas apprécié ma farce on dirait !
Prudence baisse son arme et devant l’air apeuré du gamin lui tend une main secourable pour l’aider à se relever en masquant un fou rire.
Oh mais qu’si qu’j’avions aimé ça ! Vla t’y pas qu’j’en ai fais une aussi et qu’ta même pas marché t’a couru.
La servante laisse enfin partir l’éclat de rire qu’elle retenait depuis que le gamin s’était retrouvé les quatre fers en l’air. - Francy. a écrit:
- Retarder par sa fichue dinde ,Francy arriva enfin à l'endroit du banquet.
En effet Brigitte ayant entendu des gloussements pas très rassurant refusait de sortir du cocon.."familial". 
Et c'est sous la menace de passer à la rôtissoire elle aussi que la dinde abdiqua avec quelques méfiance tout de même.
Et c'est ainsi que la jeune femme arriva avec sa charrette chargée de miches de pain bien tendres et croustillantes, quelques bouteilles de bon vin et des tonnelets de cervoise .
Ce qui la rassura sur son retard c'est qu'a part Nane qui s'affairait aux fourneaux et les trucideurs^^ de dindes il n'y avait personne à l'horizon.
Elle prit donc le temps de disposer le pain et les bouteilles sur les tables déjà prêtes.
Une fois qu'elle eut terminé elle s'en alla voir Nane, pas pour lui proposer son aide grand dieu non,elle était bien trop piètre cuisinière ,chacun sa place.Mais certaines petites choses seraient surement à sa porté.
Coucou Nane.
Tout va comme tu veux ?
Je peux faire autre chose si besoin,n'hésite pas si c'est dans mes cordes. - Nane94140 a écrit:
- Devant la porte de la cuisine coté rue
Nane entrain de préparer les plats pour le banquet voit arriver Francy avec une charrette copieusement chargée.
La jeune femme pose son chargement sur la pâture et vient proposer son aide
C'est en sauveuse que Nane la reçoit.
Ah oui ma belle tu es la très bienvenue ! J'ai envoyé le Jeannot a la pâture pour installer tréteaux et planches pour les tables, mais il n'a pas pris les grands draps blanc pour les couvrir et ce n'est pas à lui que je peux demander de donner à tout ça un air de fête.
Des pots à lait remplis de fleurs des champs seraient je crois l'idéal pour fêter le printemps
Et puis comme le repas risque de durer peut être serait il heureux d'allumer un feu de joie qui nous réchauffera puisque les nuits sont encore fraîches.
Mais avant de t'envoyer au boulot le moins que je puisses faire est de t'offrir un godet de mon meilleur Hibou
Ni une nu deux, la blonde récupère dans le puits intérieur la cruche de hibou qu'elle y a mis à rafraîchir, bien fermé par un bouchon de liège, et remplit un gobelet pour Francy. - Floranthin a écrit:
- Dans la cour derrière la cuisine: séance de plumage.
Leurs chamailleries à tout prendre amicales clôturées par un bon pichet de vin clairet (ben oui quoi manquerait plus qu’ils soient soûls tous les deux), les deux compères si improbables se sont installés pour la seconde partie des opérations.
T’as d’ja plumé un bestiaux toué Floranthin ? Pasque moué pas vu que M’Dame Nane les poules c’est qu’pour les œufs frais pi l’en a peur des poule la patronne. Alors quand qu’y faut en met une au pot ben a d’mande à un paysan du coin d’y tuer sa cocotte pi y l’y rend toute plumée.
Prudence, un peu mal à l’aise, pose la question à Flo avant de commencer son travail.
Pour le moment, elle s’est contentée de prendre une des dindes sur ses genoux et la regarde en se demandant bien par quel bout commencer.
Floranthin regardait Prudence.
Oc! J’en ai déplumé quelques-uns avec ma mère! Il faut juste pincer les plumes et le duvet entre le pouce et l’index puis tirer fort fort fort!
Et vous pouvez garder les plumes si vous voulez molletonner une culotte pour l’hiver. Qu’en dîtes-vous ?
Le jeune page se leva puis prit un sac afin de recueillir les plumes et commençait à ôter les plumes de Cricri.
La servante observe le gamin.
C’est pas ben compiqué on dirait !
La blonde, pleine d’enthousiasme, commence à tirer à pleine main sur les plumes, arrachant au passage un bout de peau de la bête heureusement qu’elle est morte ça lui fait plus mal
Les plumes volent partout recouvrant les deux compères d’une nuée blanche ou noire
Une s’est même posée sur le nez de Prudence qui a beau souffler dessus tant qu’elle peut ne parvient pas à la faire partir. Elle n’ose pas non plus l’ôter de sa main car celle ci est littéralement couverte de plumes et qui à déjà plumé une volaille saura combien ça colle ces choses la. ^^
Le jeune page rigolait sous la pluie de duvet et de rémiges* qui lui chatouillait chaque partie de son visage. Si bien qu’en riant, une petite plume vint à se faufiler dans sa bouche et se logea au niveau des amygdales, le faisant tousser. Il secoua sa main gauche pour enlever les plumes puis l’enfouit dans sa bouche. Tenant la plume aventurière, Flo l’arracha en essayant de ne pas vomir.
Eurk ! Rha c’est affreux !
La larme à l’œil, il continua son déplumage.
Alors qu’il s’étouffe à demi la bonne a terminé de plumer sa bête. Il y a des plumes pleins la cour, bien plus d’ailleurs que dans le sac prévu à cet effet. Un nuage blanc recouvre à peu près tout et voltige en tout sens alors que la blonde va chercher la dernière bête. On se croirait en plein hiver lorsque la neige recouvre tout.
Elle rapporte d’une main la dernière dinde et de l’autre un petit verre de clairet ** pour que Flo se rince le gosier.
Tient pi quand que t’aura fini d’te rincer l’glotte, t’iras r’filer les premières bêtes à M’Dame Nane si qu’tu veux ben !
Puis elle plume la dernière dinde, d’une main maintenant habituée à défaut d’être experte.
Floranthin regardait Prudence s’acharner à “dévêtir” l’ultime oiseau tout en ingurgitant sa boisson d’avril.
Un laps de temps plus tard, le jeune homme prit les volailles par les pattes et les apporta à Nane en emmenant avec lui quelques plumes qui collaient à ses braies.
Voilà Mestra Nane les dindes sont à poil ! Où dois-je les poser?
[hrp]
*/Rémiges: grandes plumes situées sur les ailes.
**/ Le clairet était un vin coupé d’eau car l’eau provoquait fréquemment la dysenterie au Moyen-Âge (voir le site suivant pour infos) :
http://www.renaissance-amboise.com/boissons-et-vins-au-moyen-ge-et-a-la-renaissance-article-20-23-184.html?PHPSESSID=150e8e5a0c1f59ff679e3cc735990e99
Post fait à 4 mains et posté avec l'autorisation de LJD Prudence. [/hrp] - Francy. a écrit:
- Ah oui ma belle tu es la très bienvenue ! J'ai envoyé le Jeannot a la pâture pour installer tréteaux et planches pour les tables, mais il n'a pas pris les grands draps blanc pour les couvrir et ce n'est pas à lui que je peux demander de donner à tout ça un air de fête.
C'est comme si c'était fait ma Nane jolie..j'y cours j'y vole...
Francy était tout sourire,finalement elle pouvait se rendre utile,elle allait déguerpir mais Nane n'avait pas fini.
Des pots à lait remplis de fleurs des champs seraient je crois l'idéal pour fêter le printemps
Euh...oui,on va faire aussi !!
Mais sacrebleu ce n'était pas encore terminé.Elle ouvrit ses yeux ronds comme des soucoupes,mais c'est qu'elle n'avait que deux bras et deux jambes,elle n'était pas une super femme mais bon que ne ferait elle pas pour Nane.
Et puis comme le repas risque de durer peut être serait il heureux d'allumer un feu de joie qui nous réchauffera puisque les nuits sont encore fraîches.
Ah fichtre la voilà bûcheronne maintenant on aura tout vu,mais il ne sera dit dans les chaumières que Francy se laissait dépasser par les événements.
Retroussant les manches et releva haut la tête elle allait s’atteler à sa dure besogne quand la jolie cuisinière l'interpella une dernière fois.
Francy allait faire sa sourde mais elle se ravisa aussitôt.
Mais avant de t'envoyer au boulot le moins que je puisses faire est de t'offrir un godet de mon meilleur Hibou
Son sourire s'élargit en laissant apparaître une rangée de dents très
blanches.^^
Pas de refus ça me mettra du coeur à l'ouvrage.Tu sais comment t'y prendre dis donc pour qu'on ne te refuse rien.
Petit sourire et d'une traite avala son verre si gentiment offert.
Trop vite....rhaaa...trop vite bu qu'elle se mit à tousser à s'en décrocher les poumons.
pffff...j'avale de travers !!
Les yeux larmoyants et le visage rougit elle s'en fut s'attaquer à son travail de titan.
Virevoltant de droite de gauche il ne lui fallut pas plus de bonnes heures pour tout faire.
Reculant satisfaite pour admirer son chef d'oeuvre.
Se laissant glisser contre un arbre juste quelques instants,juste le temps de se reposer un peu, ne surtout pas s'endormir...non non.!
Toute façon le banquet n'avait pas commencer.
Mais c'était sans compter l’énergie qu'elle avait mis à la besogne,fermant
les yeux elle se laissa glisser dans un petit somme réparateur. - Nane94140 a écrit:
- Dans la cuisine avant le lieu du banquet
Nane a presque achevé ses préparatifs, elle n’a plus besoin que des abats des volailles pour que la farce soit parfaite.
L’arrivée de Flo avec les trois dindes lui indique que sa tâche est bientôt achevée
Tu as déja vu des dindes à poils toi ?
Mais l’heure n’est pas à la plaisanterie mais à la cuisine. Elle vide les bêtes jetant aux chiens les déchets inutiles.
Quelques instants de “hachage” afin que la viande soit aussi fine que possible et elle s’attache à en farcir les bêtes qui prennent, si c’est possible, un aspect encore plus rondouillard qu’au départ.
Le gamin pendant ce temps est retourné vaquer à ses occupations en attendant le repas (une sieste peut être entre le clairet et le plumage des dindes).
Elle embroche les volailles convenablement recousues au niveau du croupion pour éviter que la farce ne tombe dans les flammes et emporte la lourde broche chargée de dinde dans la pâture afin de la mettre à rôtir à la vue de tous. Elle appelle le Jeannot son petit commis.
Heu ! Jeannot, c’est lourd ce truc la pourrais tu me donner un coup de main gamin afin d’éviter que la broche et les dindes ne se retrouvent par terre avec moi par dessus ?
Et voila Nane et Jeannot qui traversent une partie de la ville avec d’énormes broches chargé des trois énormes dindes . Elle en profite pour haranguer les passants :
Venez tous au grand banquet de printemps ! Tous les villageois sont invités ! Apportez chacun vos spécialités ! Y auras des tartes à volonté !
Dans la pâture communale
A l’arrivé dans la pâture, Nane installe les broches sur les tournes-broches et démare la cuisson en tournant régulièrement en attendant les villageois qui viendront la relayer.
Tout en tournant les broches elle regarde le magnifique travail fait par Francy Elle la cherche du regard pour la féliciter mais la jeune femme épuisée s'est endormie au pied d'un arbre. - Missanges a écrit:
- L’odeur !
Une douce odeur embaumait l’air de la ville venant titiller les narines de tous les narbonnais !
La voix de Nane résonna clairement et prenant la main de mon mari nous suivîmes joyeusement le cortège de gourmands
Venez tous au grand banquet de printemps ! Tous les villageois sont invités ! Apportez chacun vos spécialités ! Y auras des tartes à volonté !
Tandis qu’Ankou faisait rouler quelques fûts, je tenais un plateau de charcuteries variées. Jambon, caillettes, pâté de tête et pâté de foie hummmmmmmm...
Une belle table était dressée sous les arbres et posant la charcutaille sur la nappe je dis
Bonjour à tous ! Félicitation pour ce travail et merci de l’invitation. - Etarcos a écrit:
- A Narbonne encore pour quelques jours , Etarcos c 'était vu invité au banquet de printemps .
Impossible de refuser une telle invitation surtout, que des tartes de la maintenant devenue célèbre dans le comté , Nane seraient au menu .
Se léchant déjà les babines en pensant au festin qui l attendait, Etar avait préparé un petit cadeau pour ses amis.
Quelques mots afin de montrer l attachement qu'il portait aux habitants de cette merveilleuse ville.
-Bonjour a tous et toutes et merci de l invitation .
Ne sachant quoi apporter , je vous ai écrit un petit poème,soyez indulgent ce n est pas un exercise que je maitrise a la perfection .
[rp]A vous tous mes amis et a toi belle Nane
Qui m avaient accueilli avec tant de bonté d'âme
A la fraicheur unique du jeune Floranthin
Qui de ses mains agiles a plumé ce festin
Avec l aide il est vrai de la drôle de Prudence
Qui comme chacun le sait , dit toujours ce qu elle pense
A celle qui a du gout, je parle de dame Francy
Qui maintenant c est sur, ce trouve très bien ici
A cette grande dame que l on nome Missanges
Qui venue de Bretagne a vraiment un cœur d 'ange
Je vous le dit a tous et cela sans détours
Vous êtes mes amis et cela pour toujours.
[/rp]
Voila les quelques mots ,qu il avait gribouillé sur un vieux parchemin trouvé chez son frère , n 'ayant pas grand chose a offrir . - Missanges a écrit:
- J’écoutais avec plaisir le poème d’Etarcos qui reflétait le tempérament de cet homme. Aux travers de ses lignes dites sa gentillesse était dévoilée.
Merci Messire Etarcos pour ce magnifique poème. Levant mon verre
Santé ! Cela fera sûrement venir les autres…
- Castelreng a écrit:
- Il était arrivé avec femme et enfants on ne sait trop quand. Sans doute son arrivée s'était elle faites en toute discrétion, toujours est-il qu'il était là !
Un banquet !! Un repas des plus grosses dindes de la ville !! du Comté aussi peut-être ! .... Quoi que ...
Prenant un verre alors que son intendant était à clamer sa fort belle prose, le Cougain regardait la tablée avec plaisir et fierté. Fier de faire partie de cette belle famille, plaisir d'être là avec tous !
Santat à vous tous !! - --Prudence a écrit:
Un bon somme plus tard Prudence débarque sur les lieux du banquet. Sa maîtresse s’est attelée à la corvée de broche et tourne lentement afin que les volailles ne brûlent pas.
La servante observe et voit les yeux de Nane papillonner à deux doigts du sommeil.
Il faut reconnaître que tourner la broche toujours au même rythme a un coté hypnotique certain.
La femme de confiance apporte donc un gobelet de clairet à sa maîtresse qui ruisselle de sueur du fait des braises rougeoyantes.
T’nez m’dame Nane j’vous a ram’né un chti canon pour qu’vous desséchiez point sur place.
HAAA Prudence ma sauveuse ! Merci !
La blonde écrasée de chaleur n’a qu’une envie un bain dans son baquet tout neuf
Tient prend donc plutôt ma place je te vois la toute enchifrenée de sommeil c’est que tu es reposée.
Ben… heuuu…. c’ta dir’ que…. J’aura ben naimé m’balader pi bavaser avec m’sieur Etarcos qui l’a dit un beau pouème ! Pis avec Miss Galette qu’j’aime ben aussi.
Prudence tu bavarderas plus tard ! Je dois me changer je pue le graillon et le sang des bêtes. Et je dégouline de sueur en plus. Et j’ai encore des tartes à faire et à apporter.
Quand je reviendrais je te remplacerais et tu me feras le plaisir d’aller ôter toutes ces plumes dans tes cheveux et changer de robe aussi regarde moi ca elle est toute maculée de saleté. On en arrive à discerner tes dix dernier repas.
Sans plus discuter Nane lâche la broche et se dirige vers Etarcos.
Mon ami tu m’as ému aux larmes avec ton poème merci tu as parfaitement compris le principe de ce banquet. Un moment de partage de ce qu’on aime avec ceux qu’on apprécie ou qu’on découvre.
Je vais me rendre un peu plus présentable maintenant et achever les tartes que j’ai préparées afin que chacun en profite.
Pendant que sa maîtresse quitte les lieux provisoirement, Prudence reprend la broche en bougonnant.
Pff c’toujours l’pov monde qui trime pil’patronne qui s’amuse ! même pas juste ! Si j’vois pas pourquoé faurait qu’jme lave pi qu’j’me change ! j’chu pas sale j’ma lavé y a un mois ! pi mes habits sont prop’ d’deux s’maines c’est qu’jen ai point des masse moé si que j’lave ceusse la j’me r’trouve toute nue ! j’a pu qu’mes habits du dimanche moé a part ceusse la ! - Nane94140 a écrit:
- Nane rafraîchie revient en poussant sa brouette sur laquelle trônent une douzaines de tartes.
Il y a les traditionnelles pommes cannelle sinon son frère risquerait de l'étriper, de délicates tartes aux fraises faites avec les premières fraises de la saison, Quelques tartes aux poires amande qui ont toujours du succès, et pour l'occasion elle a utilisé ses derniers pots de fruits sec pour faire une tarte méli-mélo ou se mêlent prunes pêches noix amandes et noisette (un essais qui permet d'utiliser les petits restes.).
Pendant son absence Miss et Castel se sont installés ainsi que Maxine et les enfants. Ils sont déjà entrain de trinquer lorsqu'elle arrive.
Heyyyy attendez moiiiiiiii ! Moi aussi je trinque ! Vous buvez quoi au fait ?
De toutes manière c'est pas grave j'aime tout ! Bon qui lance le premier Toast ?
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